ATMOSPHÈRES / SOLITUDES HABITÉESBruno Meignien

LE PHOTOGRAPHE

Grand curieux, toujours souriant, fasciné de nature, mais chérissant avant tout le monde des trains tel l’enfant portant son regard attendri sur ses maquettes de modèles réduits, Bruno est par-dessus tout un aventurier des temps modernes. J’entends par aventurier, qu’il aime tout simplement l’Aventure.

« Mais sans précipitation : l’aventure lente… à pied, en train, en bateau, par tous les moyens, tant qu’on se laisse le temps de rencontrer les habitants et la nature. Un zeste de hasard et voilà le voyageur aventureux livré à lui-même, pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour l’inattendu. »

Bruno Meignien photographie d’abord des atmosphères, des scènes avec un travail sur les lumières, le graphisme et les couleurs. Peu importe l’endroit ou le thème : seul compte le temps suspendu dans une scène souvent silencieuse et en apparence figée par les sels d’argent, mais en réalité en mouvement et « habitée ».

PHOTOS

L’EXPO

« Aux débuts du chemin de fer, avant l’ère des télécommunications, le hasard était le compagnon du quotidien. Les « touristes » n’existaient pas, il n’y avait que des « voyageurs » atteignant après d’imprévisibles périples des horizons aussi lointains qu’Istanbul, Rome ou l’autre bout de leur ville natale. Magie du mouvement. »

Dans cet état d’esprit, l’exposition vient mettre en regard de nombreuses situations solitaires, où l’on perçoit pourtant de la vie, qu’elle soit humaine ou provoquée par le mouvement des éléments : ce sera ici un train dans un paysage immense, là un personnage au loin sur le fleuve gelé, ou encore le déferlement d’une masse nuageuse animée par les couleurs du couchant.

Les œuvres de « Solitude Habitées » ont été présentées lors de l’exposition commune « Atmosphères » avec Basile Ducournau.

DOSSIER DE PRESSE

LE CANADIEN, OU UN RÊVE ?

Le Canadien / The Canadian. Ce train transcontinental fait le bonheur des baroudeurs de tous pays, entre Toronto et Vancouver. Un voyage de pas moins de 5000km et 3 jours et demi. La traversée des Rocheuses en hiver est  un rêve de 30 heures.

GARE DE LYON

Un matin d’hiver. Un instant, le temps se fige. Comme une pièce de théâtre improvisée, un couple âgé rentre sans hâte, à contre-courant des hommes d’affaires qui se dépêchent, tandis qu’un voyageur hésite encore à entrer dans la scène

SEQUOIA GÉANT

Même réduit à son cœur mort, il semble encore veiller les étoiles…

СOБь/SOB’ – LE TRAIN-HÔTEL DE L’OURAL POLAIRE

67°N, Russie. Le train, seul lien avec le reste du pays, passe ici tous les jours, aux confins de l’Europe et de l’Asie. A Sob’, il y a cinq maisons. Et un hôtel, très particulier. Ce soir, les fines particules de givre en suspension dévient la lumière et rendent l’endroit féérique.

LES AMOUREUX

Jura, France. On m’a dit que deux arbres autour d’un banc signalent deux amoureux qui y auraient séjourné. Histoires envolées…

VOLOGDA

Oblast de Vologda, Russie. Entre deux salves de trains de marchandises sombres, un petit automoteur rouge et gris dessert la banlieue de Vologda. Héritage soviétique, le réseau de transports, peu cher, est très utilisé par les Russes

3600m. Décollage !

La Serpentine, Haut-Valais, Suisse, altitude 3600m. Cet avion rentre à l’aéroclub de Sion. Ses patins lui permettent d’atterrir et décoller sur la neige sur des distances extrêmement courtes. Il est ici à l’instant précis où ses patins vont quitter le sol.

OURAL POLAIRE

Oural, Russie, 67°N. Début avril, l’hiver n’est pas disposé à quitter les lieux. Le train parvient dans ces confins polaires après un périple de 48h et 2500km, depuis Moscou. Une longue traversée à travers une forêt interminable, puis les immensités de la toundra.

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Dossier de presse de l’exposition « Atmosphères » à la Galerie des Photographes

dossier de presse Atmosphères