ONDES DE CHOCMagali Imaho

LA PEINTRE

 
Une fois n’est pas coutume, La Galerie des Photographes expose une peintre, en association avec le photographe Pascal Nivelet. Mais au-delà du support, du medium, leurs recherches sur les formes et la matière se parlent.

« Expliquer pourquoi on peint, c’est comme devoir décrire pourquoi une nuit est noire. C’est être entre le crépuscule et l’aurore, éclairé à la bougie ou aveuglé par les néons de la ville, se révéler sous un jour nouveau, dévoiler la part d’ombre, que soi-même on ne comprend.

Le dessin et la peinture sont pour moi une vieille histoire, de passion bien sûr comme le recto et le verso de la même feuille de papier, l’un ne tient pas sans l’autre, au début par plaisir, gourmandise de la découverte, la maîtrise de l’espace, sensation aussi de liberté, se laisser porter par ses émotions puis très vite, un besoin vital. »

PHOTOS

L’EXPO

« Une relation très forte avec la matière se noue, entretient un langage muet, les aspérités de la surface travaillée, car la matière crée les reliefs, des contrastes à la surface de la toile qu’elle accidente. J’aime oser la couleur, jouer ou déjouer les oppositions, non pas pour la beauté, mais pour la force. » (Magali Imaho, peintre)
« Saisir un simple regard, capturer un paysage, un bâtiment, un détail d’architecture ou même un mouvement peut rendre une simple photo en splendeur. Je réalise la plupart de mes prises de vues à la lumière naturelle afin qu’elle puisse faire ressortir toutes les nuances, que les formes puissent apparaitre dans un réel presque virtuel. » (Pascal Nivelet, photographe)

DOSSIER DE PRESSE

MASQUES

« J’ai découvert très tôt, que l’art est une aventure, c’est aussi une expérience vivante, qui traduit une volonté de choix qui s’écarte de la norme et une vocation qui échappe totalement à l’emprise des tendances, des styles, des courants et de la mode du moment. C’est une activité personnelle et individuelle qui côtoie l’anarchie et provoque un bouleversement en soi »

MINÉRAL INDIGO

« Je me souviens avoir démarré vers 14 ou 15 ans, par des esquisses en noir et blanc, réalisé des cahiers de BD, utilisé le fusain pour des nus, des portraits avec des feutres pinceaux Pentel qu’il fallait presser pour que l’encre jaillisse, puis la gouache, les pastels, enfin l’huile, qui glisse avec son odeur particulière. Puis ce fut la sculpture, le modelage puis très vite travailler la pierre, exercice difficile, qui requiert une vision abstraite et spatiale à la fois. Revenue assez vite vers la peinture, c’était le bon canal d’expression de mes émotions, car plus rapide, fluide immédiat, qui me propulsait dans l’être, ainsi, je cheminais vers l’éclat et la liberté. »

FILLE AU PETIT CŒUR

« Je n’ai pas fréquenté d’écoles d’art, je suis autodidacte par choix, je refuse de me laisser entraver par des règles absurdes, des techniques, des courants artistiques, des formats, obéir à des dictats de support, j’aime travailler sur du joli papier bien sûr, mais j’aime surtout expérimenter, tordre un carton, coller du tissu, plaquer un film plastique sur une toile ou projeter de la poudre mélangée à l’encre. Je me fie à mon instinct, je suis curieuse de tout, du monde qui m’entoure et des questions qui se posent à lui : tout devient source d’inspiration. »

Androïdes

« En synthèse, je dirai que pour moi, une belle toile instille le doute et la méditation, nous menant droit à l’ironie d’heureux instants appelés à disparaître. »

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Dossier de présentation de l’exposition à venir…