ATMOSPHÈRES / SOLITUDES HABITÉESBruno Meignien
LE PHOTOGRAPHE
Grand curieux, toujours souriant, fasciné de nature, mais chérissant avant tout le monde des trains tel l’enfant portant son regard attendri sur ses maquettes de modèles réduits, Bruno est par-dessus tout un aventurier des temps modernes. J’entends par aventurier, qu’il aime tout simplement l’Aventure.
« Mais sans précipitation : l’aventure lente… à pied, en train, en bateau, par tous les moyens, tant qu’on se laisse le temps de rencontrer les habitants et la nature. Un zeste de hasard et voilà le voyageur aventureux livré à lui-même, pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour l’inattendu. »
Bruno Meignien photographie d’abord des atmosphères, des scènes avec un travail sur les lumières, le graphisme et les couleurs. Peu importe l’endroit ou le thème : seul compte le temps suspendu dans une scène souvent silencieuse et en apparence figée par les sels d’argent, mais en réalité en mouvement et « habitée ».
L’EXPO
« Aux débuts du chemin de fer, avant l’ère des télécommunications, le hasard était le compagnon du quotidien. Les « touristes » n’existaient pas, il n’y avait que des « voyageurs » atteignant après d’imprévisibles périples des horizons aussi lointains qu’Istanbul, Rome ou l’autre bout de leur ville natale. Magie du mouvement. »
Dans cet état d’esprit, l’exposition vient mettre en regard de nombreuses situations solitaires, où l’on perçoit pourtant de la vie, qu’elle soit humaine ou provoquée par le mouvement des éléments : ce sera ici un train dans un paysage immense, là un personnage au loin sur le fleuve gelé, ou encore le déferlement d’une masse nuageuse animée par les couleurs du couchant.
Les œuvres de « Solitude Habitées » ont été présentées lors de l’exposition commune « Atmosphères » avec Basile Ducournau.
LE CANADIEN, OU UN RÊVE ?
GARE DE LYON
SEQUOIA GÉANT
СOБь/SOB’ – LE TRAIN-HÔTEL DE L’OURAL POLAIRE
LES AMOUREUX
VOLOGDA
3600m. Décollage !
OURAL POLAIRE
Oural, Russie, 67°N. Début avril, l’hiver n’est pas disposé à quitter les lieux. Le train parvient dans ces confins polaires après un périple de 48h et 2500km, depuis Moscou. Une longue traversée à travers une forêt interminable, puis les immensités de la toundra.
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Dossier de presse de l’exposition « Atmosphères » à la Galerie des Photographes